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SAGA
Presque cinquante ans qu’Emile, Nathalie, Emmanuel et Antoine Garcin s’adonnent à leur passion : conjuguer patrimoine architectural et art de vivre afin de trouver pour leurs clients esthètes « des maisons plus impérieuses que le destin »*.
Chacun a hérité la passion de mon père, Emile, et de ma mère pour les maisons et pour les gens, même si nos parcours sont différents » dit Antoine Garcin de son frère Emmanuel et de sa sœur Nathalie. Tous trois ont, un jour, décidé de fusionner avec cette respi ration familiale qui est la caractéristique essentielle de cette Maison dont le métier va bien au-delà du simple fait de vendre des maisons. Les débuts de cette saga unique dans l’immobilier français remontent à 1963. Emile Garcin vit à Saint-Rémy-de-Provence, un bourg alors totalement ignoré des Parisiens, au cœur de la Provence. Cette région, c’est pour lui avant tout « des maisons où la vie prend un sens ». Il décide alors de se consacrer à la chasse exclusive de lieux particuliers et des gens qui vont avec, « comme on le ferait avec deux personnes dont on pressent qu’elles pourraient s’entendre. Connaissez-vous les égregores - confiet-il -, cet esprit de groupe qui lie ses membres, ces associations d’âmes, si j’ose dire » ? Ouvrir le regard de ceux qui cherchent la maison de leur rêve, associer sensibilités et esthétisme, voilà la mission que s’est fixée il y aura bientôt cinquante ans Emile Garcin et que ses trois enfants poursuivent à ses côtés, chacun sur le territoire qu’il s’est choisi. « De tout ce que l’on a reçu, il importe d’être, à un moment donné de sa vie, le passeur », dit leur père, qui aime les grands maîtres de la philosophie orientale « parce que leur but c’est d’avoir des élèves qui vont les dépasser »… Pour Emmanuel, le Luberon, la Drôme, les Alpes-de-HauteProvence, le Var. Pour Antoine, cette Côte d’Azur paradoxale, entre bord de
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“ Chasseurs ” de beau
mer et arrière-pays. Pour Nathalie, Paris d’abord, où l’aventure a commencé il y a vingt ans, dans un ancien atelier de 18 m2 de Riccardo Bofill, rue de l’Université ; et aujourd’hui, Biarritz, Deauville, le Périgord, le Bordelais, Megève, Courchevel et le Lyonnais. Des secteurs géographiques où le marché est à 50 % international… Tous trois ont voyagé et parfois travaillé à l’étranger, aux Etats-Unis en particulier. Tous trois ont comme leur père la Provence chevillée à l’être. Elle leur a apporté un art de vivre son temps devenu infiniment désirable pour les esthètes du 21 e. « La source, mon père, est à Saint-Rémy et l’eau court, fluide et limpide », résume Antoine. Voilà comment il existe aujourd’hui « une galaxie Garcin, une philosophie Garcin ». Faite d’une certaine façon de pratiquer leur métier - sans aucun franchisé - qui
il y a une galaxie Garcin, une philosophie Garcin
privilégie, avant tout, l’humain. Elle court désormais aux quatre coins de la France et dans les antennes ouvertes par la famille à Marrakech, Tanger, Genève, Bruxelles, Dublin, Londres, Boston, Saint-Barth et bientôt New-York.
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Amélie Nothomb
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